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Qu’est-ce que la beauté ?

Et à quoi sert-elle ?

Qu’est-ce que la beauté ? Est-ce une idée, une perception, une émotion ? Est-elle subjective ou universelle ? A quoi sert-elle ? Les philosophes en débattent depuis des siècles, elle semble toujours aussi insaisissable. Pourtant son irrépressible effet se perpétue à travers le temps. La beauté est-elle seulement esthétique ? Elle est si liée à des normes culturelles, à des conventions sociales, que ce qui paraît beau ici et maintenant peut être laid ailleurs, et inversement. Dans ses formes les plus classiques, elle fait aussi souvent l’objet de dissidence, elle est régulièrement bousculée, remise en question, contrariée à dessein. Faut-il créer ses propres normes ? Ou au contraire perpétuer les codes ? Quels liens tissons-nous avec ceux qui nous entourent lorsque nous prenons un parti esthétique ?
bague d'or sur la rampe d'escalier

La beauté est une intuition, un élan naturel

Tout être vivant est spontanément attiré vers le beau pour la survie de l’espèce. Les oiseaux se parent de leur plumage le plus chatoyant, les poissons rivalisent de formes et de couleurs, les araignées-paons réalisent une danse pour leur partenaire avec une parure qui n’a rien à envier à celle de leur homonyme. L’attirance vers le beau est un réflexe biologique, la nature nous a tous programmés pour cela. Dans le même but, elle s’est assurée que chaque être vivant dont les petits ne sont pas autonomes à la naissance, soit attendri par son jeune. Les bébés ont ainsi des traits physiques particuliers qui nous émeuvent et nous incitent à prendre soin d’eux, grâce à une hormone dédiée : l’ocytocine, aussi appelée l’hormone du lien. Dans le règne animal comme chez les humains, la beauté varie selon les espèces : ce qui sera beau pour l’un ne le sera pas forcément pour l’autre. La beauté est donc à la fois subjective et universelle. Chacun a ses propres critères, mais pour tous elle est une pulsion de vie. Elle n’est pas pour autant une fin en soi. Pour Stendhal, la beauté n’est que promesse de bonheur, liée à l’idée que l’on s’en fait, par opposition à la grâce qui a les charmes de l’imprévu, comme on fait l’expérience du réel. Et en effet, la beauté seule n’est qu’un premier pas, ce qui attire l’attention. Au-delà de la beauté, il y a l’émotion qu’elle engendre – et le lien qu’elle crée.
boucle d'oreille en or avec pierres précieuses sur une fleur séchée

La beauté est une expérience de sa présence au monde

Sur le plan neurobiologique, la beauté nait d’une perception (de l’extérieur), qui génère une émotion (à l’intérieur). Lorsque l’on est touché par la beauté, la réaction dans notre cerveau empreinte le fameux « circuit de récompense » dont le neurotransmetteur principal est la dopamine (qui motive l’action). Mais le plaisir esthétique libère également d’autres hormones comme la sérotonine (qui régule l’humeur), et des endorphines (qui créent du bien-être). C’est là la véritable expérience esthétique : une palette complète d’émotions et d’hormones. La beauté est une expérience des sens, du corps et de l’esprit, ici et maintenant. Pourtant si l’on considère que dans ces émotions interviennent aussi des références, des souvenirs, des associations, on peut dire que l’expérience esthétique transcende également le temps. Porter le bijou d’un être cher disparu par exemple peut générer un plaisir esthétique intimement lié à la transcendance de la perte. En ce sens, la beauté peut revêtir des aspects plus complexes qui touchent à des choses essentielles : le sens de la vie et du lien, l’histoire, la mémoire, ou même le sacré. L’émotion esthétique nous permet alors de dépasser l’immédiat pour nous projeter dans quelque chose de plus grand.
boucles d'oreilles

La beauté est une expérience de la transcendance

Cette idée de transcendance nous ramène aux philosophes. Selon Platon, le beau fait naître l’idée du bien, c’est le fameux καλὸς κἀγαθός en grec (kalos kagatos), littéralement ce qui est « beau et bon ». Cette idée repose sur la conviction que la beauté dans le monde sensible, perceptible, est un reflet ou une partie d’une Beauté plus élevée et immuable : « La beauté est l'idée qui brille le plus vivement dans la confusion du sensible. Irrésistiblement attirés par elle, nous nous élevons vers le monde des essences. » Au-delà d’un parcours d’élévation intellectuelle ou spirituelle, l’association de ces deux termes évoque un idéal d’alignement entre la beauté sensible et la beauté morale. C’est ainsi que l’on parle dans le langage courant d’une « belle » personne. Il s’agit le plus souvent de qualités morales, humaines, mais qui rejaillissent sur son apparence, une énergie qu’elle dégage. Un bijou peut aussi rayonner d’autant plus qu’il est le témoin d’un lien entre passé, présent et avenir, le symbole d’une culture familiale, d’un lien tendre, du souvenir d’une personne ou d’une expérience, s’il est chargé d’une filiation, du sens de l’Histoire.
collier

Pour toutes ces raisons, la beauté nous fait du bien

Pulsion de vie, génératrice d’hormones du plaisir, vectrice d’histoires, symbole d’appartenance, ou simplement expérience de l’instant présent, la beauté peut, dans des moments difficiles nous apaiser, nous rassurer, nous redonner de l’espoir et de la joie, de la chaleur. L’émotion esthétique apporte l’harmonie, éclaire la pensée, nous transporte dans un ailleurs où le bonheur semble possible. Cette idée que Freud évoque en 1929, en rédigeant Le Malaise dans la culture dans une période fort sombre, semble, elle aussi, universelle.
une femme avec des bagues en or et un pendentif

La beauté nécessite parfois une initiation

Comme nous l’avons évoqué, la beauté est aussi une question de codes culturels et sociaux. Ainsi il faut parfois éduquer ou exercer sa sensibilité à la beauté, comme l’on apprend à aimer certaines musiques complexes, certaines œuvres littéraires ou artistiques, à goûter certains mets, certaines saveurs particulières. Les Héritières publient régulièrement des articles d’experts pour vous sensibiliser et vous initier à la gemmologie. Et notre experte gemmologue est également généreuse en partage de savoirs. Chez Les Héritières, nous avons à coeur de partager nos connaissances pour que la beauté reste ce qu’elle est : essentielle et universelle. Nous sommes aussi convaincues que les bijoux doivent être « racontés » pour prendre toute leur valeur qui dépasse largement l’objet.
un expert examine les bijoux

Finalement qu’est-ce qu’un « beau » bijou ?

On peut énoncer quelques critères objectifs selon nos propres valeurs. Chez Les Héritières un beau bijou est :
• issu d’un travail bien fait, façonné avec amour et savoir-faire par un maître-artisan
• dans des conditions de travail respectueuses de l’humain et de la planète
• porteur d’histoire
Bien sûr, la seconde main est la plus propice à remplir ces critères, c’est pourquoi nous l’avons choisie 😉
Ensuite il y a tous les critères subjectifs, propres à chacune et chacun. Pour cela laissez-vous guider par tout ce que vous avez pu lire plus haut :
- écoutez votre intuition - choisissez un bijou qui vous fait du bien, qui vous rend heureux.se - que vous avez plaisir à porter, à regarder - qui vous fait rêver, qui vous transporte ailleurs - dont l’histoire vous plaît, vous parle.
Et quoi de mieux pour tout cela que de venir essayer votre bijou chez nous, au bureau des Héritières, à Paris ou à Bruxelles ? Vous pourrez ainsi le rencontrer pour juger de l’expérience esthétique, sensorielle et spirituelle complète 😉
Main de femme avec une bague et un bracelet en or
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